Qualité de l’eau potable – THM

Mise à jour : 10/07/2023

Les conditions exceptionnelles de sécheresse associées à des températures importantes peuvent entraîner une légère dégradation de la qualité de l’eau potable distribuée sur le secteur de Châtellerault. 

De quoi parle-t-on ?

Pour être qualifiée de “potable”, l’eau du robinet doit répondre à une soixantaine de critères définis au niveau national. L’un de ces critères, les THM autrement appelés trihalométhanes, peut approcher le seuil réglementaire fixé  à 100 microgrammes par litre (µg/L) en période estivale sur le secteur de Châtellerault. 

La qualité de l’eau distribuée est à ce jour conforme (pas de dépassement du seuil).

Les THM se forment par réaction entre la matière organique présente naturellement dans l’eau de la Vienne (végétation, feuilles mortes…) et le chlore utilisé pour sa désinfection. Cette situation ponctuelle est étroitement liée aux hausses de température rencontrées en période estivale au niveau de la ressource en eau (rivière de la Vienne).

Consulter la fiche ARS de bilan annuel 2022 sur la qualité de l’eau de Châtellerault

Cela signifie « trihalométhanes » : un groupe de substances chimiques qui se forment lorsque le chlore utilisé pour la désinfection de l’eau réagit avec la matière organique présente naturellement dans l’eau (végétation, feuilles mortes…).

Le chlore sert à désinfecter l’eau et est indispensable pour détruire les bactéries et les virus. Il garantit la qualité sanitaire de l’eau tout au long de son parcours dans les canalisations jusqu’au robinet des usagers.

Cette situation se produit surtout dans les réseaux alimentés par une eau de surface (lacs ou rivières). Aujourd’hui, à Châtellerault, on prélève l’eau de la Vienne et non dans les nappes souterraines.

Il est possible qu’à long terme, une concentration élevée de THM (supérieure au seuil de 100 µg/L) dans l’eau puisse augmenter légèrement le risque de cancer de la vessie. Cependant, ce risque est incertain et n’apparaîtrait qu’après avoir bu cette eau durant au moins 20 ans. A court terme, il n’y a pas de risques sur la santé. 

Eaux de Vienne met tout en œuvre pour limiter la formation de THM :

  • diminution de la teneur en matière organique de l’eau traitée (optimisation de traitement)
  • diminution des temps de séjour dans les réseaux (baisse des niveaux d’eau dans les châteaux d’eau, purges…)
  • optimisation de la chloration (taux de chlore dans l’eau tout en garantissant la désinfection)

Eaux de Vienne procède à des analyses régulières pour suivre l’évolution de cette situation. Nous sommes, de plus, en lien constant avec l’Agence Régionale de Santé (ARS).

A noter qu’un projet d’envergure de sécurisation de l’eau potable est en cours : La Manufacture d’Eau. Plus d’informations sur cette page.

Eaux de Vienne tiendra informé les abonnés concernés de l’évolution de la situation par courrier, mail et sms. Pensez à mettre à jour vos coordonnées auprès de nos services. Vous pouvez aussi vous abonner à notre page Facebook pour être tenus informés.

Une exception faite des locataires de logements sociaux : les bailleurs sociaux enverraient alors directement un SMS aux habitants pour les prévenir et un affichage dans les halls d’immeuble serait mis en place.

Les captages d’eau privés et les sources « naturelles » ou fontaines d’eau ne sont pas ou peu contrôlés. La qualité de l’eau n’y est pas connue et peut être dangereuse pour la santé. Il est donc fortement déconseillé d’y prélever de l’eau à des fins de consommation humaine sans avoir fait au préalable des analyses complètes et régulières.

En savoir plus sur les THM 

Vous pouvez écouter ce court extrait radio du 30 janvier 2023 sur les THM à Châtellerault (France Bleu Poitou).

Vous pouvez également consulter cet extrait du dossier sur l’eau réalisé par Châtellerault Mag (15 au 31 mai 2023)