Mise en service en 2023, la nouvelle usine d’eau potable de Curzay-sur-Vonne dessert 5901 habitants sur six communes. Elle a été inaugurée vendredi 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.
Pour faire face aux problématiques émergentes liées à la présence de résidus de pesticides dans les eaux souterraines, Eaux de Vienne a construit l’usine d’eau potable de La Jallière, à Curzay-sur-Vonne. Elle permet également de traiter la turbidité pendant les forts épisodes pluvieux, qui pourraient se multiplier avec le changement climatique.
2 millions d’euros d’investissement
Les travaux ont été menés en 2022–2023, pour un montant total de 2,3 millions d’euros, financés à 84% par Eaux de Vienne et à 16% par le département de la Vienne. Cette unité de potabilisation propose trois étapes de traitement : une première étape pour la turbidité (coagulation, floculation, décantation), une deuxième pour les résidus de pesticides (charbon actif en micro-grains) et une troisième pour les bactéries (par filtration ; en plus de la désinfection au chlore gazeux).
Volet prévention
En parallèle, dans le cadre du programme régional Re-Sources, Eaux de Vienne agit pour la protection et la préservation des ressources en eau locales. Des actions sont menées sur le territoire de La Jallière depuis 2016, principalement autour des changements de pratiques agricoles. La sensibilisation des agriculteurs a déjà permis de réduire de manière significative la teneur en pesticides dans les eaux brutes (avant traitement).
