A Cernay, Doussay, Lencloître, Orches et Saint-Genest-d’Ambière, la mise en évidence de teneurs élevées en chlorothalonil (et surtout son métabolite) ont donné lieu à une série de mesures techniques pour préserver la qualité de l’eau du robinet.
De récentes analyses effectuées sur les ressources en eau des communes de Cernay, Doussay, Lencloître, Orches et Saint-Genest-d’Ambière, ont mis en évidence leur contamination par un pesticide longtemps utilisé en agriculture, un métabolite du chlorothalonil (dégradation de ce pesticide). Sa présence dans l’eau du robinet est aujourd’hui surveillée dans le secteur, ainsi que dans tout le département de la Vienne:
- Entre 0.1 et 3 microgrammes de chlorothalonil par litre, même si la qualité de l’eau n’est pas optimale, elle reste consommable
- Au-dessus de 3 microgrammes par litre, l’eau ne peut plus être bue, par mesure de précaution
Ces derniers jours, la teneur de chlorothalonil sur certaines zones du secteur concerné s’est rapprochée du seuil de 3 microgrammes par litre et a pu le dépasser ponctuellement. Cela n’a entraîné aucun effet immédiat sur la santé des habitants, même pour les personnes les plus fragiles.
Réaction immédiate d’Eaux de Vienne, de l’Etat et de l’ARS
Eaux de Vienne a, dès l’approche du premier dépassement, engagé toute une série de mesures techniques pour maintenir la qualité de l’eau, afin d’éviter toute restriction d’usage. En lien étroit et permanent avec les services de l’Etat et de l’Agence Régionale de Santé (ARS), et par anticipation d’une éventuelle non-conformité, un plan d’actions a été préparé. Les mesures graduées qu’il comporte sont en cours de déploiement en lien avec l’ARS. C’est la raison pour laquelle certains d’entre vous ont pu voir la constitution de stocks de bouteilles d’eau dans les communes, pour permettre si cela s’était avéré nécessaire de répondre sans délai aux besoins de la population en eau potable.
Des actions de plus long terme sont encore nécessaires pour repasser en dessous du seuil optimal de 0.1 microgramme par litre. Eaux de Vienne, l’ARS et l’État continuent d’être extrêmement vigilants quant à la qualité de l’eau distribuée sur le secteur et dans l’ensemble du département.