Le préfet de la Vienne, Serge Boulanger, s’est déplacé la semaine dernière sur le site de “Gué de Sciaux” à Antigny, où Eaux de Vienne mène des actions afin d’améliorer la qualité de l’eau puisée en nappe, dans le cadre du programme régional Re-Sources.
L’aire d’alimentation de captage (AAC) de Gué de Sciaux, où le syndicat exploite deux des trois puits, permet de desservir en eau potable environ 3000 habitants. Elle a été intégrée au programme Re-Sources en 2018, au vu de la qualité dégradée de la ressource (nature des sols favorisant les transferts vers la nappe d’eau souterraine). Depuis, la présence de nitrates et de pesticides (ou leurs métabolites) a diminué.
Groupement d’intérêt économique et environnemental
Pour lutter contre les pollutions diffuses, diverses actions ont été menées entre 2019 et 2024 par le service Ressource d’Eaux de Vienne avec les acteurs locaux : implantation de cultures associées ou couverts végétaux en interculture, expérimentation du désherbage mécanique, développement massif de la culture de la luzerne (plante capable de se développer avec très peu de nitrates)…
Un groupe de 35 exploitants agricoles, en particulier, s’est mobilisé au sein d’un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE). Ils ont pu exposer au préfet les nouvelles pratiques adoptées, en présence également de :
- Thomas Ricard, sous-préfet de Montmorillon
- Rémy Coopman, président d’Eaux de Vienne
- Michel Jarrassier, président de la communauté de communes Vienne et Gartempe
- Des représentants de nombreux partenaires des programmes Re Sources : communes, Direction départementale des territoires (DDT), Agence régionale de santé (ARS), Agence de l’eau Loire-Bretagne (AELB), région Nouvelle-Aquitaine, organisations professionnelles agricoles…
Les échanges se sont poursuivis sur l’exploitation de David Gourmaud, également membre du GIEE.
