Eaux de Vienne accompagne les agriculteurs de toutes les aires d’alimentation de captage (AAC) de la Vienne, dans l’expérimentation de différents couverts végétaux ayant un intérêt pour la protection de la ressource en eau.
La couverture végétale de l’interculture, c’est-à-dire l’implantation d’un couvert entre deux cultures principales, peut être un véritable atout agronomique pour préserver et améliorer la fertilité des sols.
Cette pratique permet de :
- Limiter le lessivage de l’azote et des éléments nutritifs en période automnale
- Apporter de la matière organique et une meilleure structuration du sol
- Enrayer les cycles de certaines maladies, adventices ou ravageurs pour limiter les utilisations en intrants
- Développer les auxiliaires de cultures et protéger la biodiversité en créant des gîtes pour les espèces sauvages
- Favoriser le stockage du carbone et la protection des sols contre le ruissellement notamment sur les zones de transferts rapide
En testant des couverts multi-espèces peu connus des exploitants pour capter l’azote du sol et apporter des plus values agronomiques au sol, il est possible ensuite de réduire l’utilisation de pesticides et fertilisants. Cette pratique a donc aussi des impacts économiques positifs en réduisant les coûts des d’intrants.
L’action d’Eaux de Vienne auprès des agriculteurs à pour objectifs de mesurer :
- Les effets des différentes techniques d’implantation de couverts sur la culture suivante (effets sur le rendement technico-économique, effets sur la pression sanitaire…)
- Leurs effets piège à nitrates et leurs intérêts sur la protection de la ressource en eau potable
- L’efficacité des différents modes d’implantation (drône, épandeur, semi direct…) et de destruction des couverts (broyage, roulage…)
Ces expérimentations feront l’objet de fiches synthétiques de retours d’expériences.
