Expérimentation de cultures favorables à la qualité de l’eau 

Cette année, des essais de Silphie sont réalisés sur 2 hectares (à destination de la méthanisation et du fourrage) et des essais de cameline sur 5 hectares (à destination du biocarburant pour l’aviation). Ce sont deux cultures dont les itinéraires techniques ont très peu d’impact pour la ressource en eau.

Eaux de Vienne, en partenariat avec les organisations professionnelles agricoles (OPA) dont la chambre d’agriculture, les coopératives et négoces agricoles, soutient en effet la structuration de filières autour des cultures à bas niveau d’intrants (BNI). Cette mobilisation, par le développement de débouchés, permettra d’augmenter les surfaces des cultures en BNI sur les aires d’alimentation de captages (AAC).

Le programme Re-Sources permet de réaliser des essais et d’accompagner techniquement les agriculteurs dans le développement de ces cultures et de leurs débouchés. L’introduction des BNI dans les rotations de cultures présente trois avantages pour les captages d’eau potable :

  • Limiter l’utilisation d’intrants (eau, pesticides et fertilisants) sur les parcelles qui présentent une vulnérabilité forte aux pollutions
  • Réduire la pression des maladies et ravageurs sur les cultures grâce à l’allongement des rotations
  • Initier des filières de niche adaptées aux besoins des territoires participant à la sécurisation des revenus des exploitants. 

On retrouve parmi les BNI la luzerne, le sainfoin, le lupin, le pois fourrager, l’association de légumineuses/céréales, le sarrasin, le miscanthus, la silphie, la cameline, …

Le Syndicat souhaite réaliser des rencontres à travers des journées techniques et visites d’essais sur les territoires pour faire découvrir ces cultures. A l’occasion de ces échanges sur les territoires, des fiches de synthèse de retours d’expériences seront diffusées.